Sur le chemin, je rencontre deux marcheuses nordiques (nin pas des dames blondes, mais des personnes qui pratiquent la marche nordique) ; spontanément, elle me demandent si je suis en route pour le Mont Saint-Michel. On entame la conversation ; une d'elles me dit qu'avec son mari et un groupe de randonneurs, ils participent à l'entretien et au balisage du sentier qui mène au Mont.
Balisage de de l'Association des chemins de Saint-Michel |
Installation à l'hôtel du Nord (personnel très accueillant, de la sympathie pour le marcheur !), de l'autre côté de la place de la marie ; chambre simple, propre et calme. Puis, visite du château de Carrouges, en bas de la ville : ne pas s'y rendre eût été une grosse erreur. Ce château du XIVe siècle plusieurs fois agrandi et remanié jusqu'au XVIIe siècle est inscrit au classement des monuments historiques depuis 1927 et géré par le Centre des monuments français.
Les douves du château de Carrouges |
Le verger-conservatoire |
Entre le château et la maison du Parc, dans un verger-conservatoire sont plantés depuis 1975 quatre-vingt dix variétés de pommiers et soixante-dix de poiriers. Pour les lecteurs qui aiment pommes et poires, je conseille la consultation de ceci : pommes et poires de Normandie.
A propos du bocage normand, paysage typique, extrait d'un document (2007) intitulé Stratégie de la région Basse-Normandie pour la biodiversité : "
L’écosystème bocager normand est un
exemple mondial d’équilibre entre l’action de l’homme et les
dynamiques de la nature : c’est un habitat biologique riche et
biologiquement fonctionnel d’origine artificielle. La
Basse-Normandie n’est pas la seule région bocagère française
(Limousin, Thiérache, Bretagne, Haute-Normandie), ni européenne
(Belgique, Pays-Bas, Angleterre), mais c’est celle où le bocage
est à la fois le plus diversifié, le plus étendu et le mieux
conservé. En raison de l’imprécision des suivis, divers chiffres
incertains circulent sur le linéaire total de haies en région (80
000 km ? 53 000 km ?). On sait que les haies bas-normandes sont
variées et en forte régression (8 km/km² en 1997, 12,9 km/km² en
1972 - chiffres Diren)."
Pour changer du pique-nique "jambon-tomate-kiri-pomme", je dîne au restaurant de l'hôtel du Nord et m'offre le menu à 18,90 euros, accompagné d'une bouteille de cidre local : salade de calamars aux agrumes (excellent), filet mignon de porc au cidre fermier (parfait), mousse au chocolat (une "vraie" et copieusement servie).
Nous étions trois dans la grande salle à manger : un commercial représentant de clôtures électriques pour l'agriculture, un francilien de Pavillons-sous-Bois venu monter une crêperie à Carrouges, et moi ; installés quasiment chacun à un coin de la salle, cela ne nous a pas empêché d'échanger durant tout le repas ! Un moment très convivial.
Ce soir, je comprends que le chemin sera l'occasion de rencontres inattendues et de découvertes passionnantes.
Voir les photos de l'étape Livaie-Carrouges.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire
Laisser ici vos commentaires et appréciations